De nombreuses curiosités
Horloge noctune d'Henry Lepaute : installée dans la première tribune de l'église, cette horloge donnait l'heure nuit et jour par un système d'éclairage au bec de gaz situé au dessus du mécanisme. Remise en état par les horlogers de la ville de Paris, elle nécessite d'être remontée toutes les 8 heures. Une réflexion est menée en ce moment par les horlogers et électriciens de la Ville de Paris pour électrifier son remontage et remettre en fonctionnement l'éclairage intérieur pour qu'elle soit visible en façade.
Crypte des Jésuites : de nombreuses personnes sont enterrées à Saint Paul. La liste sera mise en ligne un jour ici. Mais parciulièrement les pères jésuites de 1580 à 1764, inhumés sous le choeur de l'église.
Horloge de la façade : cette horloge, restaurée en même temps que la façade en 2012, provient de l'ancienne église Saint Paul, détruite en 1797. les habitants du quartier ne voulaient pas qu'elle disparaisse et après la révolution elle a été placée sur le vitrail central de la façade de Saint Louis, en remplacement du monogramme IHS des pères jésuites. Coincidence, l'année inscrite sur l'horloge, 1627, année de sa réalisation, est aussi l'année de la pose de la première de l'église Saint Louis.
Cloche : une seule cloche est présente à Saint Paul Saint Louis, dans un clocher construit après la révolution car, n'étant pas une paroisse, la chapelle Saint Louis n'avait pas à annoncer les événements tels que les baptêmes, mariages ou enterrements qui devaient - normalement même si ce ne fut pas toujours le cas - être célébrés dans l'église paroissiale Saint Paul. La cloche posée provient en revanche de l'ancienne église Saint Paul détruite en 1797. Les cloches de la maison professe qui rythmaient la vie des Pères Jésuites ont été retrouvées dans les combles du lycée Charlemagne et devraient bientôt être de nouveau visibles.
Baptistère de Saint Paul : le baptistère de l'ancienne église Saint Paul existe toujours : il est dans les Yvelines, dans l'église de Médan. Y ont été baptisés les rois Charles VII et Charles VIII ainsi que de nombreux membres de la famille royale qui habitait alors l'Hôtel Saint Paul, rue Saint Paul.
Sacristie : elle date de 1643, imposante et comporte un chapier en parfait état, avec son pied. Trois taleaux attribués à Philippe de Champaigne l'ornent au sommet.
Christ de la prison de la Bastille : la prison de la Bastille comportait une chapelle et au dessus du maître autel la peinture d'un Christ en Croix a été sauvé lors de la destruction de l'édifice et placé dans la sacristie de Saint Louis.
Graffitis : de nombreux graffitis gravés dans la pierre sont présents dans les tribunes et en particulier un "Clicquot" qui a été le facteur d'orgue du premier instrument installé dans l'église, hélas détruit à la révolution. Il ne reste que la signature de celui qui l'a construit. Un autre graffiti sur le deuxième pilier à doite à l'entrée de l'église date de la commune de Paris. « La république française ou la mort ». Graffiti du corps franc des « Enfants du Père Duchêne » écrit entre le 21 et le 24 mai 1871, à la fin de la Commune de Paris. L'auteur semble avoir eu les deux ...
Autographe de Victor Hugo : Nous conservons dans nos registres paroissiaux l'autographe de Victor Hugo lors du mariage de sa fille Léopoldine avec Charles Vacquerie le 15 février 1843. Les parents des mariés ne signent pas les registres mais Léopoldine était mineure et il fallait le consentement de son père pour qu'elle épousât son fiancé.